Le parcours PMA

Concrètement à quoi cela sert-il ? Tout simplement à encourager la croissance et la maturation de plusieurs follicules, contenant les ovocytes, nécessaires pour augmenter les chances de fécondation. (2) Le traitement de stimulation ovarienne est un traitement hormonal qui peut se faire par voie orale ou par auto-injections. Lire aussi : La stimulation ovarienne en pratique

Le traitement le plus approprié vous sera prescrit par votre gynécologue selon votre profil ovulatoire. Dans le cadre d’une insémination intra-utérine, le traitement est généralement moins dosé que pour une FIV. (3) Le traitement débute généralement au 2e ou 3e jour et dure environ 8 à 14 jours. Pendant cette période, vous serez suivie de près par votre gynécologue et votre biologiste. Ainsi, tous les 2 à 3 jours, des échographies de contrôle et des analyses sanguines (estradiol et LH) seront réalisées afin de suivre la maturation des follicules (qui libèreront par la suite les ovocytes).

Une fois que les ovocytes ont atteint une taille suffisante (environ 16 à 18 mm), le gynécologue décide de déclencher l’ovulation (injection de l’hormone Chorionique Gonadotrope, ou « bêta-hCG »). (4) Cette hormone permet aux follicules de libérer les ovules, qui vont quitter l’ovaire et se rendre dans les trompes de Fallope, en attendant l’arrivée des spermatozoïdes. (4)

Concrètement, comment cela se passe ?

Vous vous rendez à la clinique, le jour du rendez-vous, détendue et à jeun. L’intervention est très rapide, environ 30 minutes, et s’effectue sous anesthésie locale ou générale, cela sera déterminé avec votre gynécologue.

La ponction des ovocytes se fait en position gynécologique et est guidée par échographie afin de bien contrôler la ponction qui se fait par aspiration du contenu des follicules (liquide folliculaire dans lequel flottent les ovocytes). Il est ensuite transféré directement dans de petites éprouvettes maintenues à 37°C, qui passeront ensuite entre les mains expertes du biologiste.

Une fois la ponction réalisée, après un petit temps de repos afin de reprendre ses esprits suite à l’anesthésie, vous pourrez rentrer chez vous. Il est possible de ressentir une petite gêne suite à l’intervention, c’est normal ! Reposez-vous tranquillement le jour-même et vous pourrez reprendre vos habitudes quotidiennes dès le lendemain. (7,8)

Si vous réalisez une FIV avec le sperme de votre partenaire, le prélèvement est réalisé en laboratoire le jour même, puis l’échantillon est « préparé » par les biologistes : cela consiste à éliminer les spermatozoïdes de mauvaise qualité pour ne garder que ceux qui sont suffisamment mobiles.

Dans le cas où il s’agit d’une FIV avec don de sperme, l’échantillon déjà préparé est décongelé le jour même. (7)

En parallèle, on récupère l’échantillon de sperme préparé. Puis vient le moment de la fusion des gamètes mâles et femelles.

Dans le cadre d’une FIV classique, le biologiste place les ovocytes et les spermatozoïdes dans une boite de culture afin qu’ils pénètrent l’ovocyte. (7) Dans le cadre d’une FIV-ICSI (par micro-injection), le biologiste sélectionne un spermatozoïde sur des critères morphologiques et cinétiques, et le dépose directement à l’intérieur d’un ovocyte. (7) Une fois les embryons suffisamment développés, soit généralement 5 jours après la fécondation, vous avez rendez-vous à la clinique pour le transfert embryonnaire.

Le biologiste aura au préalable sélectionné l’embryon présentant le potentiel d’implantation le plus élevé. Sous surveillance échographique, le gynécologue le transfère dans l’utérus à l’aide d’une canule, afin qu’il puisse s’y implanter pour donner une grossesse. Sachez que la manipulation est indolore (elle ne nécessite pas d’anesthésie) et de courte durée ! (9) Vous restez ensuite au repos environ 30 minutes, puis vous pourrez reprendre le cours de votre journée (mais sans effort excessif).

Plusieurs critères sont à prendre en compte pour augmenter les chances de succès de la FIV, et notamment la quantité et la qualité des embryons développés et l’état de l’endomètre (muqueuse qui tapisse l’intérieur du corps de l’utérus). Alors pour préparer au mieux l’endomètre à recevoir l’embryon et à favoriser son implantation, vous recevrez un médicament qui va stimuler la croissance de l’endomètre. (10)

S’il reste des embryons, ils peuvent être congelés, sans que cela n’altère leur qualité et pourront être réutilisés pour une éventuelle future tentative lors d’un prochain cycle. (10)

Deux semaines après le transfert embryonnaire , c’est le jour du test de grossesse !

Cela peut se faire par test urinaire, mais sa fiabilité étant moindre, l’analyse sanguine (hormone bêta-hCG) sera incontournable. (4)

Le résultat est négatif ? Pas de panique ! Votre médecin vous proposera de renouveler l’expérience au cycle suivant ou de tenter une FIV (fécondation in vitro).

Si le résultat est positif, félicitations ! Rendez-vous sur la rubrique « Grossesse » de notre site.