## Age et fertilité

Pourquoi parle-t-on si souvent de l’âge, lorsqu’il est question de fertilité ? 
Chez la femme mais aussi chez l’homme, la fertilité spontanée diminue avec l’âge (1). C’est d’ailleurs un facteur clé à prendre en compte pour mener à bien une grossesse naturellement ou dans le cadre d’une **assistance médicale à la procréation.**

Chez la femme, le fonctionnement de l’appareil reproducteur se met en place à la puberté, après les premières règles et jusqu’à la ménopause. 
Pendant cette fenêtre, la fertilité féminine n’est pas constante. Elle diminuera **dès 30 ans**, et nettement **après 37 ans**, en raison de la baisse progressive du nombre et de la qualité des ovocytes de la **réserve ovarienne.**
**Après 45 ans, le risque de ne pas être mère atteindra 80%.**

## J’ai l’âge idéal mais … 

Du fait d’un cancer, d’un traitement médical potentiellement toxique pour sa fertilité ou parce que ce n’est pas le bon moment dans sa vie, il peut arriver que le projet parental soit retardé. Pour préserver ses chances d’avoir un enfant, il existe aujourd’hui différentes techniques médicales de préservation de la fertilité. Mais attention, l’âge reste un facteur limitant et il est important de faire le point avec son médecin pour connaître ses possibilités. 

## Un cycle menstruel sous haut contrôle hormonal 

Le saviez-vous ? Fertilité féminine et masculine sont sous haut contrôle hormonal.  
C’est en particulier le cas chez la femme où le cycle menstruel qui se met en place à partir de la puberté est contrôlé par différentes hormones sexuelles et cérébrales. Zoom sur le rôle de 4 hormones clé à bien connaître 

## A partir de la puberté 

- 2 hormones sexuelles sont secrétées par les ovaires (hormones ovariennes) : 
 
Les estrogènes (estradiol, estrone, estriol) : responsables du développement global des organes féminins (utérus, seins, épaississement de la paroi vaginale…)  (2).

La progestérone : complète et contrôle les effet des estrogènes. Produite en deuxième partie de cycle après l’ovulation, elle permet l’implantation de l’œuf dans l’utérus et participe au bon déroulement de la grossesse si une fécondation a lieu. 
- 2 hormones cérébrales, produite par l’hypophyse (située à la base du cerveau), contrôlent l’action des œstrogènes et de la progestérone (2) :
 
L’hormone folliculo-stimulante (FSH) : produite par le cerveau dès le premier jour des règles. Elle favorise la sécrétion d’estrogène et permet la maturation d’un follicule et son ovocyte à partir de plusieurs follicules primordiaux sélectionnés. Cette première partie du cycle correspondant à la phase folliculaire (3).

L’hormone lutéinisante (LH) : permet la formation du corps jaune et favorise la sécrétion de progestérone. Cette seconde partie du cycle correspond à la phase lutéale (3). Sans fécondation au moment de l’ovulation, le corps jaune régresse progressivement, avant qu’un nouveau cycle redémarre après 28 jours en moyenne.

## Zoom sur l’ovulation et les règles

- En milieu de cycle (Au 14e jour du cycle pour un cycle type de 28 jours) :
Un pic de FSH et surtout de LH déclenche l’ovulation. Le follicule mature éclate et expulse l’ovocyte de l’ovaire vers l’une des trompes correspondantes. C’est la période propice à la fécondation.
- A la fin du cycle, s ‘il n’y a pas eu de fécondation :
La diminution des taux sanguins de l’ensemble des hormones entraine l’apparition des règles. Et un nouveau cycle redémarre !


Chez la femme, les mécanismes mis en jeu pour préparer le corps à une fécondation et une grossesse sont complexes. Au cœur du processus, le cycle menstruel qui rythme la vie des femmes de la puberté à la ménopause et qui est sous haut contrôle hormonal. Décryptage âge par âge.

La fertilité âge par âge

## C’est décidé, j’arrête la cigarette !

Très bonne résolution pour votre santé et votre bien-être mais aussi pour votre fertilité. En arrêtant la cigarette, les troubles de l’érection chez l’homme diminuent ⁽¹⁾, la qualité des ovocytes et l’implantation de l’embryon sont améliorées ⁽²⁾. Pour bien démarrer : prenez le temps de faire le point sur votre profil de fumeu.r.se , en analysant les situations qui vous poussent à fumer ainsi que votre degré de dépendance physique. 

Bon à savoir 
**Les substituts nicotiniques augmentent de 50 à 60 % vos chances de tenir bon dans votre arrêt pendant au moins 6 mois ⁽¹⁾.**

## Je soigne mon assiette

Avoir un projet de grossesse est une bonne occasion de faire le point sur son alimentation.  Selon certaines études, en cas de surpoids ou d’obésité, une prise en charge nutritionnelle associée à une activité physique régulière peut doubler les chances de tomber enceinte et de mener à terme une grossesse (2). 
Bénéfique pour toute la famille, misez sur un régime alimentaire varié et équilibré de type méditerranéen (2), avec : 
- au moins 5 portions journalières de fruits et légumes (3) ; 
- des céréales complètes (3) ;
- des aliments riches en oméga 3 (poissons gras, fruits à coque,..) (3) ;
- de la volaille, à privilégier par rapport aux autres viandes (3) ;
 - et 3 portions de produits laitiers par jour (3).

A limiter le plus possible : les produits ultra-transformés, sa consommation de charcuterie (pas plus de 150g/semaine), les produits sucrés, les jus de fruits (très sucrés même sans sucre ajouté) (3).
Polluants, pesticides, additifs ? Pour les limiter, misez sur la variété, la cuisine maison avec des produits locaux, de saison et de préférence bio si vous le pouvez (3). 

## Je fais le plein de vitamine B9 

La vitamine B9 ou Acide folique joue un rôle important pour accompagner la croissance du fœtus. Pour limiter le risque de carence, en plus d’une alimentation variée et équilibrée, il est recommandé de prendre une supplémentation avant d’être enceinte et pendant les 3 premiers mois de grossesse (3). 

Mais attention à l’automédication de compléments alimentaires ! Tous ne seront pas adaptés. N’hésitez pas à en parler d’abord avec votre médecin pour des conseils voire un bilan plus complet de fertilité.

## Je prends soin de ma vie sexuelle  

Déplacements, horaires décalés, … Et si vous ralentissiez pour vous retrouver ? Même au top de sa fertilité à 25 ans, les chances d’une grossesse à chaque cycle (c’est à dire chaque mois) ne sont que de 25%  (4). 

Pour mettre toutes les chances de son côté, il faut donc faire l’amour régulièrement (2 à 3 fois par semaine au moins) mais aussi au bon moment, en repérant sa période de fertilité maximale par un test d’ovulation par exemple. Chaque mois, la période de fécondation est en effet très brève ! Elle correspond à la fenêtre d’ovulation qui a lieu en général au 14e jour du cycle (5). L’idéal est d’avoir des rapports sexuels juste avant, en tenant compte du fait que les spermatozoïdes gardent leur pouvoir fécondant plusieurs jours après l’éjaculation. 


## Je découvre la méditation

Emotions fortes, stress physique et/ou psychologique. Ces situations peuvent jouer sur votre fertilité. 

Plusieurs projets de recherche étudient aujourd’hui les bénéfices directs de la méditation pour un mieux être psychologique. Alors pourquoi pas vous ?

Et si certains gestes pouvaient vraiment booster la fertilité ? Retrouvez 5 idées d’action pour bien démarrer

Comment booster sa fertilité au quotidien ?

## Tabac, alimentation, polluants… que sait-on sur les risques d’infertilité masculine ? 

Des études françaises et internationales observent que depuis 40 ans, la concentration spermatique chez l’homme serait en diminution constante (1). Les causes sont sans doute multiples : polluants divers, perturbateurs endocriniens mais aussi les modes de vie actuels avec une augmentation du surpoids et de la sédentarité chez l’homme, comme chez la femme (1). Les anomalies à l’origine des infertilités masculines ne sont pas encore toutes bien connues mais dans ce domaine, la recherche avance.  
Chez l’homme qui fume notamment, on a pu montrer un impact à plusieurs niveaux : un sperme de moins bonne qualité, des anomalies génétiques touchant les spermatozoïdes, des taux hormonaux modifiés, des possibles troubles de l’érection (1).
La bonne nouvelle est que les effets délétères sont réversibles à l’arrêt de la cigarette !


## Au quotidien, à quoi puis-je être vigilant ? </h2>

- **J’opte pour un mode de vie plus équilibré.** 
Alimentation variée et équilibrée, lutte contre la sédentarité et le tabagisme : 
En période pré-conceptionnelle, l’amélioration du mode de vie sera essentielle pour vous comme pour votre compagne (1). Comme repère général nutritionnel, vous pouvez suivre les bases du régime de type méditerranéen, qui a montré des bénéfices sur les fonctions masculines de reproduction. Au menu ? Des repas riches en fruits et légumes, céréales complètes, fruits secs pour des apports variés en oméga 3 et en antioxydants. Pour les protéines animales, pensez aux poissons (gras) en quantité modérée et réduisez votre quantité de viande, en privilégiant la volaille (1). N’hésitez pas à prendre conseil auprès d’un professionnel de santé, qui pourrait adapter si nécessaires votre alimentation à vos besoins spécifiques.

- **Je limite l’exposition aux fortes chaleurs** 
Le saviez-vous ? La spermatogenèse est extrêmement sensible à la température. Pratique intensive du vélo, de la moto, conduite automobile prolongée, ... Attention, vigilance (1).
Au quotidien, évitez les bains très chauds, le port de vêtements très serrés et les expositions directes à la chaleur que vous pourriez rencontrer dans certaines activités processionnelles (boulanger, verrier, …) (1)

- **Je soigne mon sommeil** 
Pour veiller à une fertilité préservée, veiller à des bonnes conditions de sommeil serait aussi essentielle. En effet, la privation de sommeil, mais aussi avec des conditions de stress ou d’horaires décalées influent sur la production de testostérone, hormone indispensable à la production des spermatozoïdes (2,3).

- **Je me mobilise en couple, entre amis pour m’aider à changer** 
Pas toujours facile d’amorcer un changement durable de son mode de vie. Et si vous profitiez des évènements collectifs pour démarrer et vous fixez des premiers objectifs ?

_Par exemple :_ 
 
En novembre 
Ne passer pas à côté du « mois sans tabac », un mois pour arrêter tous ensemble. 
Si vous êtes fumeur, en tenant un mois, vous multiplierez par 5 vos chances de dire adieu à la cigarette ! (4)
 
En janvier 
C’est le « dry january », un mois pour revoir ses repas sans une goutte d’alcool et évaluer sa dépendance.
 
Sur toute l’année 
Il y a sans doute près de chez vous des marches, des courses, des balades à vélo solidaires pour bouger plus et pour une cause qui vous tient à cœur. Une autre façon de bouger sans y penser et qui vous fera du bien.

Le saviez-vous ? Futur papa, vous pouvez jouer sur certains déterminants pour préserver votre fertilité.  Focus sur ce que vous pouvez changer pour mettre toutes les chances de votre côté pour votre projet bébé.

Mode de vie et fertilité chez l’homme

iStock-1319763851.png

banner-image

cta-aside-image-1

visuel.png

aside-image-1

cta-pink-bg-1

cta-aside-image-2

visuel 2.png

aside-image-2

rich-text-5

fliped-heart.png

bg-image-1

Avoir un enfant, ce n’est pas toujours facile. De nombreux déterminants participent à la baisse de la fertilité féminine et masculine. Mais dans ce parcours, les chances de tomber enceinte seront plus importantes si on s’y prépare. Préserver sa fertilité, opter des changements au quotidien, faire le point avec son médecin. Retrouvez ici un tour d’horizon. Pour mieux comprendre avant de passer à l’action.

L'infertilite

Qu'est-ce que
l'infertilité ?

Comment savoir si on souffre
d'infertilité ?

Préserver la fertilité

En savoir plus sur l'infertilité

L'infertilite

Qu'est-ce quel'infertilité ?

Comment savoir si on souffre d'infertilité ?

Préserver la fertilité

En savoir plus sur l'infertilité

Qu'est-ce que
l'infertilité ?

Comment savoir si on souffre
d'infertilité ?