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Comment savoir si on souffre d'infertilité ?

Focus sur les premières démarches médicales pour faire le point avec son médecin

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Quand consulter pour infertilité ?

Une consultation médicale pour infertilité s’envisage en l’absence de grossesse après 12 mois de rapports sexuels réguliers (2 à 3 fois par semaine), aux périodes propices d’ovulation et sans contraception (1). / Un délai de consultation qui doit être raccourci (1) :

  • lorsqu’on a plus de 35 ans pour une femme
  • en cas de pathologie (de l’appareil génital notamment) connue ou suspectée susceptible d’impacter sur la fertilité, chez l’un ou l’autre des partenaire.

Préparer sa première consultation

L’objectif de cette consultation est d’explorer les causes possibles à l’origine de l’infertilité et de confirmer un diagnostic. La consultation pourra donner lieu, après examen médical des deux partenaires, à des examens complémentaires pour un bilan d’infertilité chez l’homme et chez la femme. Tant que possible, il est important que vous consultiez à deux (1,2). Des informations personnelles concernant votre mode de vie, votre état de santé, votre intimité sexuelle seront discutées avec votre médecin.

N’hésitez pas à préparer votre consultation en rassemblant les informations concernant notamment (1,2) :

Informations homme/femme

  • les différents moyens contraceptifs utilisés et la date d’arrêt
  • la fréquence de vos rapports sexuels
  • la présence de trouble de la libido et/ou de l’érection
  • vos antécédents médicaux et vos traitements actuels
  • s’il existe des difficultés à concevoir un enfant chez des parents proches pour évaluer de possibles causes génétiques
  • votre mode de vie et la présence de facteurs de risque (tabagisme, exposition éventuelle à des produits toxiques, alcool, stress, ...).

Informations femme

  • la date de vos premières règles
  • la qualité de vos cycles menstruels (si vos règles sont douloureuses, irrégulières par exemple)
  • vos antécédents gynécologiques et obstétricaux (fausse couche, IVG, précédente maternité avec un autre conjoint par exemple).

Le bilan d’infertilité, c’est quoi ?

Le bilan d’infertilité concerne l’ensemble des examens médicaux nécessaires pour explorer la fertilité de votre couple. Leurs prescriptions et leur ordre de priorité dépendront des résultats des premières explorations (1).

Les premiers examens du bilan d’infertilité féminine comprendront (1,2) :

  • une courbe de température, réalisée à la maison quotidiennement sur plusieurs semaines, pour évaluer la fenêtre d’ovulation (liée à de légères modifications de températures)
  • une prise de sang, pour mesurer les taux d’hormones
  • une échographie abdomino-pelvienne, pour évaluer la réserve ovarienne, explorer certaines causes d’infertilité touchant les ovaires, l’utérus, ou encore rechercher des lésions d’endométriose
  • une hystéroscopie, pour mettre en évidence des anomalies de l’utérus ou une obstruction des trompes.


Pour explorer l’infertilité masculine :

  • le spermogramme reste l’examen de référence pour identifier la plupart des causes (1). En pratique, il permet d’évaluer la qualité et la quantité des spermatozoïdes présents dans un éjaculat.
  • En cas d’anomalies, un bilan hormonal (testostérone, FSH...), une échographie des organes génitaux et un bilan génétique pourront être prescrits (1).

Connaissez-vous le test post-coïtal de Hühner ?

En complément d’un spermogramme, ce test est parfois proposé afin d’étudier la glaire cervicale et sa compatibilité avec les spermatozoïdes (1). Des déterminants essentiels dans les étapes qui précèdent la fécondation. En pratique, la glaire cervicale est prélevée chez la femme, 12h au maximum après un rapport sexuel. Il se réalise en période pré-ovulatoire, en cabinet chez le gynécologue ou dans un laboratoire spécialisé.

Qui consulter quand bébé ne vient pas ?

Lorsque c’est possible, consulter un gynécologue est idéal pour les premiers bilans (2). Spécialisé dans les pathologies de l’appareil génital de la femme, il pourra vous orienter si nécessaire vers des spécialistes de l’infertilité et de l’assistance médicale à la procréation(2). Pour approfondir les causes d’infertilité masculine, une consultation complémentaire chez l’uro-andrologue peut être essentielle. Ce médecin spécialiste est le référent naturel de l’homme sur sa fertilité. Il peut avoir un rôle primordial à jouer pour mieux comprendre les causes d’une baisse de fertilité masculine en prescrivant des examens complémentaires, voire des traitements spécifiques (3).

Sources

  1. Ameli. Le bilan médical de l’infertilité. Site internet de l’Assurance Maladie ; 2021 (consulté le 5 octobre 2022).
  2. Collège national des gynécologues et obstétriciens français. L’infertilité. Site internet du CNOF ; 2016 (consulté le 4 octobre 2022).
  3. Association Française d’Urologie. Fertilité masculine : l’urologue en première ligne. Site internet de l’AFU ; 2021 (consulté le 7 novembre 2022).

Sources

  1. Ameli. Le bilan médical de l’infertilité. Site internet de l’Assurance Maladie ; 2021 (consulté le 5 octobre 2022).
  2. Collège national des gynécologues et obstétriciens français. L’infertilité. Site internet du CNOF ; 2016 (consulté le 4 octobre 2022).
  3. Association Française d’Urologie. Fertilité masculine : l’urologue en première ligne. Site internet de l’AFU ; 2021 (consulté le 7 novembre 2022).

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