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Préserver sa fertilité

Divers facteurs du quotidien ou liés à certaines situations médicales influent sur la fertilité. Les connaître, c’est déjà agir pour prendre soin de sa fertilité et mettre toutes les chances de son côté.

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Les causes d’infertilité liées au mode de vie

Au-delà de l’âge plus tardif des maternités, la baisse de fertilité observée est aussi liée aux modifications des modes de vie actuels. Notamment : Le tabagisme, une nutrition déséquilibrée source d’obésité ou de maigreur, une sédentarité accrue, un sommeil dérégulé, les situations de stress chroniques (1).

Ces facteurs de risque concernent aussi bien l’infertilité masculine que l’infertilité féminine et peuvent agir à différents niveaux des fonctions reproductives (taux d’hormones sexuelles, qualité du sperme ou de la réserve ovarienne, étapes de la fécondation et du développement embryonnaire) (1).

Comment agir ?

Un mode de vie qui peut donc être sous haute tension pour la fertilité mais qu’il est possible de modifier. Pour faire le point, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant ou un gynécologue pour mieux déterminer les actions qui pourront préserver votre fertilité.

Tabac et grossesse : des liaisons dangereuses à ne pas sous-estimer

L’effet du tabac sur la fertilité masculine et masculine est aujourd’hui bien documenté avec notamment :

  • un risque d’infertilité x2 pour les 2 sexes (1) ;
  • un risque de grossesses extra-utérines x1,2 à 1,7 selon les études (2) ;
  • un risque accru de fausse couche (2).

Présents dans l’air, l’eau, la terre et dans nos produits de consommation quotidiens, certains polluants impactent notre santé et notre fertilité (1).

Chez l’homme, l’exposition aux perturbateurs endocriniens serait notamment associée à la réduction de la qualité et la quantité spermatique qui est rapportée depuis plusieurs années dans le cadre d’études françaises et internationales (1).

Le rôle de l’environnement durant la grossesse jouerait également un rôle sur le développement et la santé ultérieure de l’enfant à naître (1).

Parmi les substances chimiques mises en cause dans la baisse de la fertilité (1,2) :

  • certains pesticides ;
  • les polluants organiques persistants ;
  • certains perturbateurs endocriniens comme les phtalates.

Quand recourir aux techniques médicales de préservation de la fertilité ?

Avant un traitement médical potentiellement toxique pour l’appareil reproducteur

En cas de cancer ou d’autres maladies avec un traitement à risque pour la fertilité (comme la drépanocytose, le lupus, la polyarthrite rhumatoïde...)(3,4), il est possible de bénéficier du recueil et de la cryoconservation de ses gamètes (ovocytes ou spermatozoïdes) ou des tissus ovariens ou testiculaires. L’objectif préserver ses chances d’avoir un enfant après ses traitements, à l’aide de techniques d’assistance médicale à la procréation (AMP).
Dans ce cadre, la préservation de la fertilité peut s’envisager (4)

  • Dès l'annonce de la maladie ;
  • Chez l'homme ou chez la femme ;
  • A tout âge : adulte, adolescent ou enfant pré pubère.

Les techniques de préservation s’enrichissent de plus en plus avec une recherche très active dans ce domaine. Notamment chez la femme, les ovocytes peuvent être prélevés au stade mature après stimulation ovarienne, ou encore au stade immature sans stimulation avec une maturation ultérieure réalisée in vitro (3). Avant ou après la puberté, le prélèvement et la congélation de tissu ovarien sont aussi réalisables sans stimulation afin de conserver de nombreux ovocytes immatures dans leur follicule (3). La ou les techniques préconisées dépendront notamment de l’âge, du type de cancer et/ou des traitements médicaux reçus. Chaque situation devra être discutée au cas par cas, avec une équipe médicale spécialisée (4).

Pour accéder plus tard à un projet de Procréation Médicalement Assistée, en dehors d’une raison médicale

Avec la révision de la loi bioéthique en date du 2 aout 2021(5), l'autoconservation des gamètes en dehors de tout motif médical, devient possible pour les femmes et pour les hommes adultes, avec un encadrement de l’âge des prélèvements et de leur utilisation.

Sources

  1. Ministère de la santé et des solidarités. Hamamah S. et Berlioux S. Rapport d’étude sur les causes d’infertilité. Vers une stratégie nationale de lutte contre l’infertilité; Fev. 2022.
  2. Ameli. Baisse de la fertilité et de la fécondité : pourquoi ? Site internet de l’Assurance Maladie; 2022. (Consulté le 5 octobre 2022).

Sources

  1. Ministère de la santé et des solidarités. Hamamah S. et Berlioux S. Rapport d’étude sur les causes d’infertilité. Vers une stratégie nationale de lutte contre l’infertilité; Fev. 2022.
  2. Ameli. Baisse de la fertilité et de la fécondité : pourquoi ? Site internet de l’Assurance Maladie; 2022. (Consulté le 5 octobre 2022).

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