Consommation d’alcool : quels risques pour le futur bébé ? 

Dès le premier verre d’alcool, il existe un danger possible pour le développement du futur bébé, avec des effets qui peuvent être irréversibles (1) .
L’alcool diffusant très facilement au travers du placenta, les concentrations d’alcool dans le sang de la mère seront identiques à celles du fœtus (2) .
Si les consommations importantes et régulières d’alcool sont les plus graves, des consommations régulières modérées peuvent aussi avoir des conséquences sur le bébé. En cas d’alcoolisation modérée, les effets possibles concernent surtout les troubles des apprentissages (langage, écriture, motricité fine) et du comportement (1).




Quel que soit le stade de la grossesse, l’alcool peut avoir un impact (3). 
L’alcool cible préférentiellement le cerveau fœtal, qui est actif à tous les stades du développement de la vie intra-utérine (2).
A partir de 6 verres d’alcool par jour, le bébé peut être à risque de syndrome d’alcoolisation fœtale (1,2). Dans ses formes complètes, le syndrome d’alcoolisation fœtale associe des anomalies sévères comme :
-	des retards de croissance affectant également le crâne ;
-	des malformations du visage et de différents organes (système nerveux, cœur, rein,…) ;
-	des handicaps comportementaux et/ou cognitifs (troubles de la mémoire, du langage, de l’attention,…).

Les études n’ont pas montré de seuils de consommation sans aucun risque. 
La recommandation est donc d’adopter la repère de consommation de « zéro alcool » pendant toute votre grossesse et votre allaitement (1) .

L’arrêt de l’alcool est bénéfique pour le futur bébé mais aussi pour la future maman (3) !
En arrêtant l’alcool pendant votre grossesse, vous diminuerez entre autres : le risque de fatigue, de perte concentration, de troubles du sommeil, d’une tension artérielle trop élevée, d’une prise de poids supplémentaire liée aux apports caloriques de l’alcool, …

Un ballon de vin rouge, un verre de rhum, un demi de bière, une coupe de vin mousseux, …Faut-il privilégier un alcool léger si je craque ?
Tous les alcools sont à éviter car ils contiennent la même dose d’alcool (3).

Un arrêt est bénéfique à tout moment de la grossesse (3).
Si vous avez des questions ou des doutes, ne restez pas seule. N’hésitez pas à en parler aux professionnels de santé qui suivent votre grossesse (médecin généraliste, gynécologue, sage-femme…) pour faire le point et bénéficier d’une aide ou de conseils adaptés à votre situation (3). Parfois, il peut être difficile de restreindre sa consommation. Des services spécialisés existent pour accompagner la future maman et ses proches (4). Vous pouvez aussi consulter des sites d’information grand public comme Alcool info service (4).

Le partenaire, l’entourage jouent un rôle essentiel de soutien. 
Comment ? En ne buvant pas eux-mêmes lors des moments festifs ou même -pourquoi pas- plus longtemps, pour accompagner la future maman pendant toute l’aventure de la grossesse (2).

Vous êtes enceinte et les fêtes, les anniversaires ne manqueront pas pendant les 9 mois de votre grossesse. Des moments de partage et de rire mais avec quelques vigilances, notamment en matière de consommation d’alcool dont le risque pour le développement de votre futur bébé est réel. 
Alors pendant toute votre grossesse et votre allaitement, il est préférable de suivre le repère du « zéro alcool ».


Ma grossesse sans alcool 

## Activité physique et grossesse : quels bénéfices ?
Une grossesse ne doit pas être un frein à une activité physique régulière. Bien au contraire !
Rester active pendant la grossesse permet en particulier de (1,2) :
-  Maintenir et améliorer sa forme physique et son bien-être ;
-  Prévenir une prise de poids excessive ;
-  Améliorer sa circulation sanguine ;
-   Réduire le mal de dos ;
-  Améliorer son sommeil ; 
-  Protéger son périnée et prévenir les fuites urinaires ;
-  Prévenir des pathologies comme l’hypertension, le risque de pré-éclampsie et possiblement le diabète gestationnel.

Des bénéfices qui vous aideront aussi pour vous préparer à l’accouchement et pour récupérer lorsque bébé sera là (1). 



## Bouger, oui mais comment ? 

**1re  étape :** prendre conseil auprès de son médecin, sa sage-femme. **
Pour mettre en place une pratique adaptée à sa forme et à son état de santé. 




Mes repères pour bouger pendant ma grossesse : (1,2)
En absence de contre-indications médicales :
- 30 minutes d’activités physiques modérées par jour ; 
- Des exercices de renforcement musculaire 1 à 2 fois par semaine ;
- Des exercices d’assouplissement réguliers pour mieux se préparer à l’accouchement ;
Après 2heures en position assise ou allongée (en dehors des temps de repas et de repos) :
- penser à se lever, marcher un peu et de s’étirer.

Quels sports pratiquer ? La marche, la natation, l’aquagym, le vélo stationnaire, le pilâtes, le yoga, …

**2è étape : passer à l’action selon son profil.**

Si vous étiez plutôt sédentaire avant votre grossesse
Pas de panique ! Toute activité compte. L’objectif sera tout d’abord d’intégrer une pratique douce et progressive dans votre quotidien. 
En marchant un peu plus chaque jour par exemple. Le repère de 30 min par jour peut être atteint en plusieurs semaines. Commencez par 15 min, plusieurs fois par semaine, puis tous les jours pour viser 30 min par jour avant la fin du 1er trimestre (2).

Vous étiez déjà sportive et très active
Vous pourrez continuer à bouger, en adaptant si nécessaire votre pratique aux contre-indications éventuelles. Si votre sport n’est pas adapté à votre grossesse, ces 9 mois seront l’occasion de tester d’autres pratiques et d’enrichir vos talents de sportive en misant avant tout sur le plaisir et la régularité, plutôt que l’intensité. 
Bon à savoir : les activités à haut risque de chute, de choc sur le ventre, la plongée sous marine sont contre-indiquées pendant la grossesse (2). Vous courez ? La course à pied peut être autorisée sous conditions, n’hésitez pas à consulter votre médecin (2).

## Enceinte, je bouge en toute sécurité

Lors d’exercices de renforcement, il sera important de bien souffler sans jamais retenir votre respiration. A partir du 2e trimestre, votre pratique devra se modifier avec  (2) :
-  l’arrêt des exercices de renforcement abdominal, pour préserver votre plancher pelvien ;
-  l’arrêt de la position allongée sur le dos, pour limiter le risque d’hypotension et de malaise.

Restez à l’écoute de votre corps et de vos sensations. Une hydratation abondante et une alimentation adaptée seront essentielles. Si la fatigue survient : faites une pause  et consultez si vous ressentez des signes inhabituels comme des maux de tête, des contractions, des difficultés respiratoires ou des pertes de liquide amniotique (1) . 



Avant, pendant et après une grossesse, la pratique de l’activité physique a de nombreux avantages pour sa forme, son bien-être et celle du futur bébé (1). Peu sportive ou très active : il n’est jamais trop tard pour commencer !  

 Une femme enceinte peut-elle faire du sport ?

## Les signes cliniques en début de grossesse  
Une grossesse commence le 1er jour de la fécondation. Après quelques jours dans la trompe utérine, l’embryon progresse vers l’utérus et s’y installe : c’est la nidation (1). 
Son développement s’accompagne d’un bouleversement hormonal et de modifications physiques immédiates mais pas toujours perceptibles les premières semaines. 
Chaque femme est différente et chaque grossesse l’est aussi ! Alors, comment savoir ce que l’on va ressentir ? 




**1er indice : le retard de vos règles, qui est souvent le premier indicateur d’un début de grossesse (1).**

Mais vigilance, les règles ne sont pas toujours régulières et restent très sensibles à de nombreux facteurs comme par exemple le stress ou des variations de rythme (voyage, activité physique plus intense, …) (2). 
Des premiers jours aux premières semaines, d’autres symptômes peuvent accompagner le début d’une grossesse comme (1,2) :
-  une tension dans les seins, des ballonnements abdominaux ;
-  une envie plus fréquente d’uriner ;
-  une constipation ; 
-  une fatigue plus importante ;
-  le dégout de certaines odeurs ou aliments

Liés au pic de l’hormone de grossesse (HCG ou hormone chorionique gonadotrope), les nausées et vomissements sont aussi très fréquents lors du 1er trimestre, avec un pic à la 9ème semaine de grossesse (3).
 
## Comment savoir si je suis enceinte ? 
Vous avez quelques indices d’une grossesse potentielle. 
Pour vous en assurer, vous pouvez faire un test de grossesse (1,2) : 
 
-  à la maison, avec un test urinaire vendu en pharmacie ou en grande surface (sans ordonnance) ; 
-  en laboratoire, avec une prise de sang (sur ordonnance de votre médecin) (1) .

Dans les deux cas, le principe est de détecter l’hormone de grossesse HCG qui est sécrétée par l’embryon 10 jours après la fécondation. 
Si les tests urinaires ont une fiabilité de 95% en respectant les bonnes conditions d’usage, le test sanguin reste plus précis et permettra en plus de doser la quantité d’hormone HCG présente.


## Mon début de grossesse en questions 

Mon test de grossesse est négatif, je ne suis donc pas enceinte ? 
Possiblement ! Mais si votre test est réalisé moins de 8 jours avant vos règles manquantes, votre grossesse est peut-être trop récente pour être détectée. Le taux d’hormone de grossesse grimpe en flèche en début de grossesse en doublant toutes les 36 heures (1). Patientez quelques jours et n’hésitez pas à refaire un test si vos règles ne reviennent pas. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien pour être conseillée. 

Je suis enceinte et pourtant j’ai mes règles. Est-ce normal ? 
La nidation de l’embryon dans l’utérus peut s’accompagner de légers saignements ou pertes brunes en début de grossesse (1). Ces signes peuvent être perçus comme un début de règle. Toutefois, tout saignement doit amener à consulter son médecin pour se rassurer et vérifier que tout va bien. Dans certains cas, il peut s’agir des premiers signes d’une fausse couche ou d’une grossesse extra-utérine (1). 

Un test de grossesse est-il suffisant pour confirmer ma grossesse ?
Le test de grossesse est le premier test que vous pouvez réaliser (1). Dès que l’embryon aura une maturation suffisante, la grossesse devra être confirmée par une échographie au cours du 1er trimestre de votre grossesse. Cet examen permet de vérifier le nombre d’embryons, la bonne implantation dans la muqueuse utérine. 
C’est aussi l’examen de référence pour dater votre grossesse et estimer la date prévisible d’accouchement (2).

Les 1ers signes de la grossesse  
Votre café du matin ne passe plus, vous vous sentez complétement à plat … Et si vous étiez enceinte ? Décryptage des premiers signes que l’on peut ressentir en début de grossesse et des examens à réaliser pour en avoir le cœur net.

Quels sont les premiers signes de grossesse et quand apparaissent-ils ?

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Les laboratoires Unilabs sont là pour vous aider à y voir plus clair et vous accompagner tout au long de votre grossesse.

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La grossesse est rythmée par les consultations, les échographies mais aussi par une série d’examens à faire en laboratoire et il peut parfois sembler difficile de s’y retrouver. 

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